Oups, moi qui m’étais dit que je ferais un article tous les mois pour faire un petit bilan, j’en saute quelques-uns.
Je passe du 5ème au 7ème mois directement.
Comment allons-nous ?
Plutôt pas mal. On profite toujours autant de notre petite vie tranquille, à notre rythme, faite d’activités de tous les jours comme on pourrait le vivre chez nous (courses, repas, routine des enfants, boulot pour Sven, jogging), agrémentée de devoirs pour Mael, d’instruction en famille pour tous les enfants, de petits articles sur le blog pour moi (assez peu ces derniers temps j’avoue), mais aussi de découvertes, de visites, d’émerveillement, de plages, de piscines, de balades, de moments en famille ; sans oublier bien sûr les disputes des enfants, les questions sur « what’s next », les moments où je râle parce que je n’ai pas de temps pour moi, l’organisation perpétuelle du voyage.
Depuis quelques mois, Mael, Théo et moi avons nos petits coup de blues .
Mael est en manque de copains. Alors, je passe pas mal de temps sur les réseaux sociaux à essayer de lui trouver des amis. Ou encore je suis à l’affut des familles françaises quand on est dans un lieu public 😊.
Cela a du bon, nous avons rencontré la semaine dernière une famille Française vivant ici. Nous avons passé une excellente journée avec eux dans un endroit que nous n’aurions certainement pas visité par nous-même. Nous nous revoyons ce week-end, les enfants ont hâte et moi aussi 😊.
Théo, toujours pareil depuis quelques mois : quand il est fatigué ou qu’il ne sait pas trop quoi faire, il demande à rentrer à Mouans-Sartoux, mais il a l’âge d’un besoin de repères que notre mode de vie ne lui permette pas d’avoir.
Il se verrait quand même bien vivre en Australie, et emmener toutes ces affaires dans les différentes maisons que nous louons. Il profite malgré tout énormément, s’émerveille toujours autant, et je suis persuadée que quand on sera rentré, il demandera à repartir.
De mon côté, j’ai eu une petite phase récemment où moi aussi, je serais bien rentrée chez moi. Pour avoir à nouveau du temps pour moi (pas facile de s’occuper des enfants 24/7 depuis 7 mois !!), pour pouvoir faire des choses qui me manquent, mettre en pratique des idées que nous avons eues et vues au cours de notre voyage.
J’en ai marre parfois de chercher des activités qui feront plaisir à toute la petite troupe et pas trop chères bien sûr, de gérer les déceptions, les colères, les devoirs, les disputes, les « j’sais pas quoi faire Maman, j’peux jouer à la tablette ? », les « j’ai envie de faire pipi » en plein milieu d’un endroit où il est compliqué de trouver des toilettes, surtout seule avec 3 enfants, les « j’suis fatigué » au bout de 10m alors que j’ai prévu une balade de 3km. Marre d’être coupée toutes les 2 minutes lorsque j’essaye de réserver un logement ou vol, ou encore que j’essaye de faire quelque chose pour moi ; marre de gérer tous les repas…
Agathe, quant à elle, suit toujours en s’adaptant toujours aussi bien. Quelques crises et colères font parties de notre quotidien, mais ça serait la même chose si nous étions à la maison. En tout cas, il est très facile de voyager avec un enfant de cet âge (entre 2 et 3 ans).
Et Sven, fidèle à lui-même, profite de ses jours off pour visiter et essaye de se dégager un peu de temps libre pour se balader et faire quelques activités.
What’s next ?
Une chose est sûre et nous sommes unanimes sur ce point, nous adorons l’Australie ! Tout est si simple ici. L’école a l’air de donner des bases de confiance en soi et autres éléments obligatoires pour un bon développement des enfants qui me fait rêver. Il y a des espaces verts partout, des parcs superbes pour les enfants, des animaux partout. La mentalité Australienne nous plait beaucoup ! « no worries » (pas de soucis) est le maître-mot. Il n’y a pas de jugement, et un respect des autres que nous ne connaissons pas en France. Et il y a tellement de choses à faire !
Alors, nous avons longuement hésité à rester quelques mois ici, mais après réflexion, les éléments qui nous feraient rester ici n’étant pas réunis, nous préférons continuer notre aventure en visitant d’autres pays. Nous avons d’ailleurs pris nos billets cet après-midi pour notre prochain pays. Surprise, je vous le dévoilerais plus tard 😊.
Leçons du jour
Je profite de ce bilan pour partager les petites choses qui m’aident à profiter au maximum et qui minimalisent les moments difficiles :
- Etre positif. Depuis un peu plus d’un an, j’ai décidé que la « positive attitude » serait mon leitmotiv. Et ça marche plutôt bien. Donc, quand j’ai un coup de mou, je repense à tout ce qu’on vit de génial, et hop, ça va mieux.
- Faire appel à une babysitter de temps en temps. Toujours grâce à mon super compagnon de voyage facebook, j’ai rencontré Célia, qui s’est occupée des enfants quelques heures. Ils ont tous adoré et en redemande. Dommage que ça soit aussi cher ici…
- Comme en France, avoir des moments privilégiées avec chacun.
- Laisser les enfants se gérer au maximum : ils s’entraident, apprennent beaucoup de choses et apprennent surtout à trouver des solutions entre eux. Malheureusement, nous ne vivons pas dans le pays des bisounours et cela ne marche pas tout le temps. Je me retrouve régulièrement à faire la police…
- Faire des rencontres, histoire de partager et de garder une vie sociale 😊.
- Faire au moins une activité pour les enfants par jour.
- Faire un jour off de temps en temps (moins s’occuper des enfants, ne pas prévoir d’activités ou peu (celles obligatoires pour avoir la paix :p), expliquer aux enfants qu’on a besoin de temps pour soi et les ignorer).
- Se faire des petits plaisirs perso ou familiaux.
- Garder du temps d’adultes et surtout de couple par ex le soir quand les enfants sont couchés, ou lors de balades.
- Se booster un peu quand on a un petit coup de mou et qu’on resterait bien à ne rien faire, car on découvre toujours des choses
Et aussi :
Les moments qu’on apprécie et qu’on ne prenait pas le temps de faire chez nous:
- Faire de la gym en famille
- Prendre notre temps pour presque tout
- Rire en famille, faire les foufous
Les moments qu’on aime le moins et dont on se passerait bien:
- Les longs repas pendant lesquels les 2 plus jeunes ne veulent pas manger ; c’est devenu notre point noir
- Quand je suis seule avec les 3 et que je galère avec les transports en communs
- Les disputes des enfants
- Les colères d’Agathe
La phrase qu’on ne dit plus du tout et qui faisait partie de notre quotidien :
Dépêche-toi!